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LABORATOIRE DE RECHERCHE BIOTECHNOLOGIES, ENVIRONNEMENT  & SANTÉ (BES) 

UNIVERSITÉ - BLIDA 1  

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Le laboratoire de recherche BES a été agréé en 2015. Il abrite les Masters de deux filières (Sciences Biologiques et Ecosystèmes aquatiques et Continentaux) et les Doctorats en sciences biologiques (Classique et LMD).

 

Les chercheurs du laboratoire BES se regroupent en 5 équipes et proposent différentes thématiques.

I/ L’Algérie, par son aire géographique et sa diversité climatique est riche en flore naturelle. La gamme des plantes médicinales et aromatiques fait partie du grand patrimoine végétal de ce pays, elle attache encore de l’importance à ces plantes et leurs utilisations dans le domaine pharmaceutique qui vise à exploiter des principes actifs d’origine végétale. Les biotechnologies végétales sont également introduites dans cette perspective d’enrichissement de la pharmacopée et offrent actuellement d’autres voies qui visent à valoriser les espèces végétales d’intérêt économique ou pharmaceutique.

Ainsi, une sélection des plantes efficaces devrait permettre de réduire les importations de médicaments en améliorant les techniques d’extraction et de production des principes actifs ? Ces derniers pourraient être utilisés en cosmétologie, ….

 

II/ Les produits naturels sont de plus en plus recherchés pour une agriculture durable car l’utilisation sans discernement des pesticides conventionnels de synthèse a eu de part le passé un impact écologique et sanitaire néfaste (résistance des ravageurs, contamination de l’environnement et des écosystèmes, perte de la biodiversité…). Ainsi, le recours au monde végétal et aux molécules naturelles qui ont permis aux plantes de se protéger contre les ennemis naturels devient donc un impératif urgent. Pour cela :

  • Disposer des données sur les biotopes de quelques Bio-agresseurs des cultures, par l’étude du sol, de la végétation, de la phytosociologie et aussi l’établissement d’une cartographie de ces ravageurs,

  • Evaluer la dynamique de population de ces déprédateurs et des insectes des denrées alimentaires ainsi qu’une bonne connaissance des relations plante/insecte,

  • Proposer des méthodes alternatives de lutte par l’identification et l’utilisation de substances biocides végétales possédant des effets répulsifs ou insecticides vis-à-vis des ravageurs étudiés,

  • Réduire les infestations et les dégâts causés par ces insectes ravageurs par l’utilisation de substances biocides d’origine végétale,

  • Renforcer la coordination sur les méthodes de lutte alternatives contre les ravageurs de cultures.

 

III/ Aucun autre écosystème n’a autant souffert de l’influence humaine que les eaux. Une rivière,  un lac, un étang, un fleuve, sont des systèmes vivants complexes dont le fonctionnement est encore mal connu. La compréhension des mécanismes fonctionnels qui déterminent la structure des peuplements aquatiques est indispensable pour évaluer et prévoir l’impact des activités humaines sur les écosystèmes d’eau courante.

Dans cette perspective, notre équipe se propose à fournir des réponses opérationnelles pour le diagnostic des pollutions, notamment toxiques, et des perturbations induites par les ouvrages hydrauliques ou les aménagements de rivière.

 

IV/ L’Algérie, par la diversité de ses milieux et territoires,  constitue  un immense  réservoir  d’espèces  végétales  présentant des intérêts  diverses et particulièrement Pastoral et fourrager. Ainsi, l'utilisation des espèces spontanées dans les familles Algériennes a toujours existé.                              Dans le monde rural, vue la pauvreté des personnes qui y vivent les espèces spontanées et leurs diversification dans la colonisation des différents types de sols a servi leurs intérêts. Dans le sens où, non seulement les espèces spontanées étaient utilisées aussi bien dans l'alimentation qu'en thérapie. Ainsi la recherche dans le domaine de la biochimie, en l'occurrence de biomolécules serait un atout par rapport aux molécules de synthèse dont le coût est faramineux. Toutefois cette biodiversité des plantes peut avoir un effet destructeur sur la santé. C'est dans cette optique que l'équipe va rechercher la composition des plantes et mettre en exergue l'effet de ces dernières qui peut être toxique telle que Aristolochia longa.

 

 

V/ Les maladies à transmission vectorielle sont des maladies pour lesquelles l’agent pathogène (virus, bactérie, ou parasite) est transmis d’un individu infecté (un hôte vertébré : homme ou animal) à un autre par l’intermédiaire d’un arthropode (insecte, tique) hématophage. Ces maladies, notamment les maladies humaines comme le paludisme ou la dengue contribuent de façon majeure à l’impact global des maladies dans le monde (OMS, 2004). Ces maladies ont ainsi des effets non seulement sur la santé mais également sur le développement socio-économique des pays touchés. Aujourd’hui, la résurgence de nombreuses maladies vectorielles sont observées dues notamment aux changements écologiques tels le réchauffement climatique et la modification des écosystèmes.

La quasi –totalité de la logistique de lutte était focalisée sur une méthode unique la pulvérisation par le DDT des habitations infestées par l’anophèle, moustique vecteur de la maladie. Le développement de la population parasitaire résistant aux pesticides conduit aujourd’hui à l’obligation de mieux gérer l’utilisation des intrants chimiques. Ainsi, l’utilisation combinée de lutte biologique et chimique serait intéressante dans le cadre de l’éradication des foyers à phlébotomes.

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